
Transycons vient de simplifier son organisation, avec tout les activités qui seront désormais regroupées au sein d’une seule société de Roumanie.
Jusqu’à présent il existait 2 sociétés ;
– Transylvania Consulting SRL qui abritait profils et clients les plus techniques
– Transycons SRL sur les travaux annexes, moins techniques, liés au web.
Ces sociétés, situées dans les mêmes locaux, et animées par les mêmes associés, pouvaient travailler conjointement sur les demandes de clients.
Or, à l’usage, il s’est avéré que cette structure ne paraissait pas très claire aux yeux de beaucoup de clients. L’usage de plusieurs sociétés a pu entrainer des erreurs lors des règlements de factures. La nécessité d’avoir deux contrats ne simplifiait pas franchement les choses non plus. Plus la cerise sur le gâteau, la mise en place au printemps 2009 en Roumanie d’un impôt minimum sur les sociétés (impôt basé sur le CA de 2008, qui a généralement été une bonne année), et qui a conduit à ce que certains ont même été jusqu’à qualifier de «génocide fiscal», conduisant de nombreuse entreprises locales déjà très éprouvées par la baisse des commandes, l’allongement des délais de règlements clients et la hausse des charges sociales, a tout simplement jeter l’éponge. (plus de 100 000 rien que sur le premier semestre).
Ceci n’est pas notre cas, nous disposons d’une base client solide et de réserves de trésorerie accumulées grâce à une politique de développement prudente. Nous avons simplement jugé qu’il ne servait à rien de tout doublonner, d’avoir deux compte bancaires générant des coûts significatifs, d’avoir deux comptabilités, d’être taxés deux fois, etc… et donc l’activité de Transycons SRL a été suspendue, très probablement à titre définitif.
Désormais toutes les activités sont regroupées au sein de Transylvania Consulting SRL, opérant sous la marque Transycons.
Ceci ne veut bien sûr pas dire que nous allons désormais tout mélanger, au contraire, d’autant que la réorganisation nous pousse à affiner notre business modèle, dans une période où les entreprises sont conduites de naviguer à vue ( plus qu’une franche baisse de l’activité, ce qui nous est frappant c’est vraiment l’absence de visibilité et l’extrême variabilité des volumes d’activité, beaucoup plus que par le passé…)
De fait, les clients pourront désormais identifier chez Transycons 3 Business Unit ;
1 – Une partie développement informatique, que ce soit en sous traitance pour les éditeurs ou pour développer des applications sur la base des cahiers des charges des bénéficiaires. J’inclue dans cette partie les sites/portails métiers qui, bien qu’étant des sites web incorporent proportionnellement assez peu de graphisme et d’intégration, et essentiellement des développements echniques.
C’est la partie pour laquelle nous avons le plus de demandes actuellement… mais il s’agit presque exclusivement de projets à durée limitée (disons durées de 2 à 6 mois, même si des enchainements de projets avec le même client son envisageable, et qu’il reste souvent un peu de maintenance à assurer à la fin des projets). Cet aspect ponctuel représente pour nous un défi au niveau RH.
Notre première réponse a été, au début juillet, de lancer le principe des collaboration en régie informatique avec un confrère SSII, ce qui nous permet de mieux absorber les importantes fluctuations de charges au niveau des compétences en développement.
Ceci ne serait sans doute pas suffisant sans une activité sensiblement plus stable, celle du développement «en série» de sites web.
2 – Développement en série de sites internet pour les agences web.
Cette activité est la plus stable dans le temps. En effet, les clients de ce type ont des forces de vente permanentes, et nous alimentent (grosso modo) en continu avec des cahiers des charges de sites que nous réalisons.
Cette relative stabilité (que nous faisons tout pour encourager) nous permet de produire à moindre coût, d’autant que la standardisation des méthodes permet d’aller vite sans sacrifier la créativité graphique, qui fait notre force.
Cette standardisation permet d’alimenter une pépinière de développeurs qui montent peu à peu en compétences et travaillent sur des sites de plus en plus complexe (avant de passer au développement informatique «lourd»). Cette activité «création web» peut aussi servir de «base de repli temporaire» à des développeurs plus expérimentés qui peuvent améliorer le framework maison pour permettre d’améliorer encore la productivité en rendant les intégrateurs html / web plus autonomes et plus efficaces.
3 – enfin, les activité «autres» ; BPO et référencement
Il s’agit d’une part du référencement web, qui peut être considéré comme un process indépendant de la création de sites (trop aux yeux de certains clients qui y pensent quand le site est terminé alors qu’il faut y penser dès le départ), et d’autre part de tout ce qui a trait au fonctionnement de sites internet dès qu’ils se mettent à fonctionner.
Cela va du retouchage / détourage d’images pour les boutiques à l’ajout de nouveaux produits dans les admin de sites, la rédaction de contenus francophones pour les sites de rédactionnel, le traitement des demandes d’information reçues sur le site, avec envoi de documentation électronique et reporting, le webmastering général… la liste est presque sans fin, il s’agit de tout le travail de «back office humain francophone» réalisé chez nous et qui permet au site internet de fonctionner de manière optimale, en toute transparence pour les utilisateurs du site.
Une bonne partie de ces taches est récurrente, ce qui est logique vu la formation initiale spécifique nécessaire pour les opérateurs, mais qui nous intéresse aussi pour amortir les fluctuations de cette période… stimulante…