Nous avons constaté en 2019 la multiplication des beaux projets web sur mesure ; au delà des “baleines” du web, il y a de la place pour de bons concepts de niche, soit pour un segment de marché, soit pour des professionnels d’un domaine, soit enfin pour proposer une solution complète à une typologie bien précise de clientèle.
Après avoir largement utilise Symfony les années précédentes, car l’enchaînement très rapides des premières versions de Laravel (moins de 2 ans entre les 4 premières versions ! ) nous avait rendus prudents, 2019 nous a permis de développer sur mesure plusieurs belles V1 avec le “petit frère” Laravel… Nos clients comme nous même avons pu nous féliciter du résultat obtenu. Les V2 sont d’ailleurs déjà dans les tuyaux…
Laravel, une courbe d’apprentissage très favorable
Si on interroge les programmeurs sur Laravel, c’est souvent pour eux le coup de foudre au premier codage ;
Il est simple à comprendre (syntaxe PHP plus simple et compréhensible)
Très bien documenté
Très flexible
Propose de nombreux modules…
Concrètement, les devs s’y mettent très vite, nous avons constate que des programmeurs expérimentés ayant déjà utilise d’autres framework PHP peuvent s’avérer très efficaces dès leur premier développement avec Laravel.
Quelques autres avantages de Laravel
En premier lieu, une bonne vitesse de chargement des pages, beaucoup plus courte que celles des pages crées avec Symfony, le rapport est de l’ordre de 3 voire 4…
Ensuite, le moteur de template de Laravel permet une réutilisation facile de code, ce qui fait gagner beaucoup de temps lors du développement,
On peut aussi citer l’intégration de Laravel avec les principaux services de messagerie, le lien avec la partie postale pouvant se révéler précieux pour les publipostages, etc
Cette liste est loin d’être exhaustive, et il n’est pas surprenant de constater que près de 150 000 sites, impliquant plus de 100 000 domaines uniques, sont basés sur Laravel… De fait, Laravel, qui a moins de 10 ans, pèse désormais plus de 1 % des 100 000 principaux sites du web.
Laravel a aussi des limites
Tout Framework a ses limites, et Laravel n’échappe pas non plus à cette règle
D’abord, il est parfois déploré des incohérences du fait de défauts de composants de l’armature, qu’il faut corriger.
La fonction paiement n’est pas assurée directement, il faut intégrer des solutions externes, ce qui se passe heureusement assez facilement.
Enfin, et peut être surtout, le grand enthousiasme tant loué de la communauté Laravel pour la dernière version, se transforme vite en désintérêt quand apparaît la suivante…
Ceci est d’autant plus pénalisant pour l’utilisateur « abandonné » qu’il n’y a pas de compatibilité automatique entre les différentes versions de Laravel. Une mise à jour peut nécessiter un travail d’adaptation. Bien sur, il ne faut pas avoir le fétichisme de la dernière version pour la dernière version. On ne refait pas l’isolation de sa maison chaque fois qu’apparait un nouvel isolant…. Mais il faut prendre en compte dès le départ le coût global de possession d’une application web sur mesure…
Au final cependant, l’essayer c’est souvent l’adopter nous semble bien résumer notre sentiment sur Laravel. Bien sur il ne peut convenir qu’à certains types de projets, qui sont suffisamment conséquents, généralistes et demandent un minimum de développement. Ceci étant, Laravel trône désormais en bonne place dans la boite à outils de Transycons, d’autant que ce sont les développeurs qui sont les premiers à en redemander. Alors pourquoi brider leur plaisir ? Ils reprendront assurément quelques apéricubes 😉