12 avril 2010

Avril, mois où la nature refleurit et reverdit… et également mois des canulars…tout cela contribuant bien sûr à réinstaller le sourire et l’optimisme tout autour de nous… 🙂
Cette année encore une clé de contact a été subtilisée à son propriétaire, lequel a vu temporairement disparaitre sa voiture…
Mais à cote de ce “micro canular”, cette année les salariés de Transycons ont eu droit à un “macro canular”, ou encore “canular officiel”
Il a été question de rien de moins que de la cession de la société…
Bien sur il n’existe aucun projet de cet ordre, nous n’avons aucune intention de céder la société, et de surcroît personne ne nous a informé de sa volonté de nous “avaler”.
Simplement, en forçant le trait sur les défis auxquels la société est confrontée et en minimisant ses forces, (comme par exemple la rapide montée en puissance de nouveaux clients prometteurs) nous avons voulu faire passer l’idée que la cession progressive de l’entreprise était la meilleure solution possible.
Conséquence “logique”, l’arrivée prochaine d’une nouvelle équipe de direction venant évaluer individuellement chaque salarié était tenue pour acquise…
Au départ nous avons envoyé un mail d’information à quelques personnes dispersées dans les différentes pièces de nos locaux… et comme cela avait été prévu, l’information a transpiré… puis nous avons annoncé une réunion prévue pour la fin d’après midi, histoire de bien entretenir le suspense…
Cristi, l’associé responsable technique et opérations a annonce à tout le monde avec le plus grand sérieux la nouvelle de la cession, et en dépit de la date du premier avril il semble bien que la majorité des présents y aient finalement cru… des bonbons et jus de fruits étaient d’ailleurs prévus en fin de réunion pour “adoucir” la révélation du canular… 🙂

Ceci étant, il semble que le message «subliminal» soit aussi passé, et en l’espèce que rien n’est jamais vraiment acquis. Chaque salarié doit faire preuve de valeur personnelle et apporter au collectif et à la société une contribution satisfaisante… ceux qui seraient tentés d’entrer dans un train train médiocre et obscur doivent être conscients que les choses peuvent changer, qu’un jour des inconnus peuvent s’interroger froidement sur leur valeur objective… Dans ces conditions, surtout dans la période de stagnation économique actuelle, les personnes qui font bien leur travail ne sont pas du tout en danger, et en cas de force majeure elles pourraient de toute manière assez facilement retrouver un travail ailleurs… en revanche ceux qui seraient tentés de rester en retrait, de limiter leur implication, de se contenter de compétences stagnantes et d’une ponctualité et assiduité approximative s’évitent peut être quelques efforts à court terme, mais ils ne font pas un choix judicieux à moyen et long terme…