Référencement, réseaux sociaux, modération et e-réputation.

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13 février 2012

Nous sentons depuis quelques mois des mouvements de fonds sur le référencement au niveau du « coeur du marché ».

Cela fait déjà bien longtemps que l’on entend que le référencement est quelque chose d’indispensable pour un site, voire qu’il s’agit du « nerf de la guerre », mais ce domaine restait souvent traité de façon assez superficielle.

Or de plus en plus les acheteurs de sites en ont auparavant acquis un, voire deux, ils ont pu essuyer des plâtres, et deviennent de plus en plus avertis sur les critères d’évaluation de la qualité d’un site. (et davantage au clair sur leurs besoins réels).

Traditionnellement pour ce qui est de la visibilité, la priorité était d’assurer à un site une présence significative sur le web lors de son lancement, et le vecteur prioritaire, voire quasi exclusif était l’inscription dans une batterie de bons vieux annuaires web, qu’ils soient généralistes, thématiques ou « régionaux ».

Mais Panda (récent algorithme Google) et l’émergence des réseaux sociaux sont passés par la ; le mot d’ordre est de plus en plus à la diversification.

Déjà auparavant, notamment pour le référencement dit « continu », la diffusion des communiqués de presse (reformulés), l’usage des sites de signets en ligne, ou encore un travail sur les commentaires de blogs dofollow pouvait se révéler précieux.

Désormais la demande va bien au delà ; les digg likes et autres stumble en passant par les pages de type Facebook / Google ou encore les créations et animations de blogs, (les forums semblant eux en perte de vitesse), plus un site est présent sur une grande variété de supports web, plus il a des chances d’être considéré par les moteurs comme populaire, et donc d’être bien positionné sur ces moteurs pour les résultats qui le caractérisent…

Or ce que nous avions déjà observé quand il s’agit de faire une petite mise à jour sur un site administrable s’observe encore plus nettement pour les réseaux sociaux et blogs qui doivent être aussi vivants que possibles… Même si nous les créons de toute pièce, en conformité avec les attentes (explicites, voire non formulées) des clients, ces heureux possesseurs (happés par leur activité principale) manquent cruellement du temps nécessaire pour les faire vivre (et je dois reconnaître que je suis également dans ce cas ; je suis satisfait si j’arrive à « produire » un article par mois pour le blog…). Même l’obtention de mini communiqués pour créer sur le web du buzz sur les nouveautés d’une entreprise se révèle délicate… cette « matière première » nous remonte encore très mal (au point que nous nous réjouissons de recevoir un simple entrefilet d’actualité).

C’est un peu comme avec ces clients qui voudraient une application pour mobiles mais qui n’arrivent pas à spécifier précisément ce qu’elle est censée faire et comment… à moment donné le désir d’avoir un résultat n’est plus suffisant !

Dans ce genre de cas, nous pouvons désormais proposer (en français, anglais…) des solutions d’animation (de comptes sociaux) et création de contenus / modération (de blog) conformément aux souhaits des clients. Ceci d’autant plus qu’il existe heureusement divers domaines / secteurs / sports pour lesquels de l’information d’actualité est disponibles sur le web sans avoir à dépendre du client.

Une telle démarche « globale » sur le web n’est pas simplement utile, voire nécessaire du point de vue du référencement, (d’autant qu’il y a même des cas ou on peut voir une simple page facebook mieux positionnée dans les résultats d’un moteur de recherche qu’un site non ou très mal référencé.)
– D’une part parce que les comptes sociaux, les blogs, etc génèrent des contacts directs, durables car vite affranchis du passage par les moteurs de recherche, et ces contacts / ces lecteurs sont un vivier idéal vers lequel seront promus vos nouveaux produits et services, vos promotions, etc…

– D’autre part, parce qu’une société qui ne communique pas ou à peine sur le net laisse le champ totalement libre à toutes les campagnes de dénigrement, voire de diffamation imaginables.

Or si il est normal que les utilisateurs (avérés… ou suscités par des concurrents ?) puissent exprimer leur mécontentement, il n’est pas logique qu’une appréciation négative sur un forum possède une visibilité considérable, voire quasi exclusive simplement à cause du vide laissé par une entreprise qui a négligé de communiquer sur le net. Si de l’information existe, bien sur au travers d’un site internet et d’un blog, mais aussi d’une page Facebook, Google +, d’un compte Twitter, Linkedin, d’une chaîne YouTube ainsi que divers communiqués de presse, cela permettra aux internautes, en ayant accès à des éléments diversifiés, des références, etc de se faire une idée plus équilibrée à propos de l’entreprise qui, à un moment donné, sera exposée à un dénigrement.