Concrétiser en offshore le site internet d’une start-up

site pour startup
5 avril 2019

Nous avons été contactés il y a quelque temps par un entrepreneur romand qui cherchait une SSII offshore pour développer au meilleur coût un concept de site web innovant.

En effet, du fait de son activité au sein d’un secteur d’activité, il avait découvert qu’il existait un marché potentiel pour l’instant largement inexploité faute de solution technique optimale.

J’ai apprécié la lucidité de cet entrepreneur sur différent aspects du projet, nous y reviendrons par la suite.

La principale contrainte était qu’il ne souhaitait pas faire le déplacement jusque dans nos locaux pour réaliser le cahier des charges avec l’un de nos chefs de projet. Le travail de formalisation devait être réalisé à distance, grâce notamment à l’aide de skype. Le client nous a demande une réponse claire la dessus, et nous avons accepté.

On ne peut pas faire fabriquer un site sans plans

Pour illustrer la lucidité du client lors de notre premier échange, il a repris spontanément une métaphore que j’utilise assez souvent ; il a reconnu qu’on ne peut pas faire construire une maison sans plans, et donc qu’il avait besoin d’aide pour traduire son concept en cahier des charges.

Bien formaliser au départ un projet de site web sur mesure conséquent est en effet indispensable, ne serait-ce que pour pouvoir déterminer avant le démarrage du développement un volume de travail nécessaire, et donc un budget.

Nous avons donc proposé un devis spécifiquement pour la création d’un cahier des charges, en plusieurs itérations successives de briefing skype, formalisation et questions complémentaires. Et ce devis a été accepté.

Recours à un informaticien de confiance

Assez vite au cours des discussion, l’entrepreneur nous a indiqué qu’il voulait impliquer dans le projet un ami à lui au profil d’informaticien.

Le rôle de celui ci étant de le guider, par exemple vers ce qui lui paraît faisable de manière raisonnablement simple.

Puis d’aider à formaliser le projet en lui même en jouant par certains côtés le rôle de « product owner », et en adoptant une logique de pensée et d’expression proche de celle d’une SSII (offshore).

Enfin d’aider l’entrepreneur à définir les étapes suivantes du projet, et à évaluer le prestataire.

Construire le cahier des charges par étapes

Nous avons donc démarré les échanges, au départ via une conversation skype qui a permis à l’entrepreneur et son collaborateur de présenter le concept,

Puis les informations ont été couchées sur le papier, en y ajoutant les premières implications en terme de back office.

Ensuite le « product owner » a ajouté et précisé quelques points,

Sur cette base, notre chef de projet technique a continué à avancer en définissant les entités, et en ajoutant un use case.

Etc…

Sachant qu’en cas de besoin, nous pouvons très facilement faire alterner l’échange d’emails avec un échange skype de clarification.

Les communications ont lieu en français, mais le cahier des charges est lui rédigé en anglais (langue de l’informatique), à la demande du client.

Développer le site par des version successives

Un autre point important que l’entrepreneur a intégré dès le départ : L’essentiel doit être dans la V1 pour pouvoir tester le concept. Tout l’essentiel, mais rien que l’essentiel, de manière à limiter l’investissement dans cette première phase qui sera éminemment une phase de test.

Bien sur, si le projet confirme le potentiel qui lui est prêté, de nombreuses améliorations pourront être apportées, progressivement, au travers de versions successives du site web. Ce qui laissera le temps de compléter le tour de table ou de trouver des financements en se basant sur un site qui fonctionne et qui a déjà un historique concret.

 

Voilà, nous avons déjà bien avancé dans la formalisation,

Cette prestation est autonome et sera facturée indépendamment de la partie développement, ce qui laisse à l’entrepreneur toute liberté dans le choix du prestataire offshore qui fabriquera le site.

Mais si la SSII offshore qui a permis la création du cahier des charges a donné satisfaction, il y a de réelles chances qu’elle soit retenue.

D’un part car l’aspect confiance joue beaucoup, surtout pour une collaboration à distance.

D’autre part du fait que si un chef de projet offshore très expérimenté a contribué à décrire une application, il y a de très forte chances qu’il saura faire développer ce qu’il a contribué à décrire.